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Les grandes statues des portails

 

le manuscrit de Cyprien MERJAI

« Je n’ai jamais rien vu de si parfait ni de si délicat… »

Cyprien Merjai
Une visite à Notre-Dame d’Avioth en 1786.

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Extraits du manuscrit de Cyprien MERJAI (l’orthographe est d’origine)

(…) Sa structure et son plan est celle d’une croix ornée de deux portails, dont le principal est celui qui est pratiqué dans la grande entrée pour la grande nef. Il est orné de deux tours quarrées qui offrent quatre vitrages en admettant entre elles une magnifique rose qui éclaire le fond de la grande nef. Cette rose au vitrage rond est décoré d’un balcon gothique qui couvre les deux portes d’entrée. Dans l’épaisseur se trouve des statues pédestres qui font encore apprécier sa richesse et celle de son beau temple qui en dépend. Ces statues dont la première à gauche est perdue (1) sont Eve (2), Adam (3), Jésus-Christ (4). Au milieu des portes la sainte Vierge (5) ; à droite Abraham (6), Moyse (7) et deux femmes (8 et 9) (…)

(…) Le deuxième portail est bien aussi beau que celui que je viens de décrire qui passe donc pour le grand. Il est à votre droite formant aussi deux portes où se trouve la place de douze niches où étaient les douze apôtres desquels il ne reste plus qu’à gauche saint Pierre et à droite saint André et saint Paul. On y voit aussi le sauveur au milieu des deux portes, qui préside sans doute à ses disciples (…)

Ce sont donc bien les révolutionnaires qui ont détruit huit des neuf statues du grand portail (1793).
Celles du portail sud avaient été saccagées bien avant. Pour l’abbé Adam, les responsables de cet acte de vandalisme étaient soit les troupes françaises (1595) soit les Huguenots (1568 ou peut-être 1750).

La quatrième statue du grand portail n’occupe pas une place d’honneur. Contrairement à ce qu’affirmait Cyprien Merjai, il ne s’agissait sans doute pas de Jésus-Christ.

En 1926, des fragments de huit statues (dont le torse de la Vierge, celui d’Eve et le bas de la statue d’Abraham) ont été retrouvés lors de la réfection du mur de soutènement de la terrasse. Ils sont exposés dans la chapelle neuve.

Le manuscrit de Cyprien MERJAI.

(merci à M. François JANVIER, conservateur départemental des antiquités et objets d’art de la Meuse qui nous a signalé et communiqué ce document.)

MERJAI (C.). « Une visite à Notre-Dame d’Avioth en 1786« , manuscrit de Cyprien MERJAI – Semaine religieuse n°47, 17 août 1895. pp. 605-608 ou « Voyages littéraires, fidelles et curieux, faits et reproduits pas P. C. A. Merjai » – Bibliothèque de Luxembourg, mss. 240, tome 17 – 1786.

 

Jean CHEVALIER – février 2007


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