l n’existe pas, à notre connaissance, de gravure représentant la Basilique d’AVIOTH plus ancienne que celle-ci. Elle date de 1830 environ. Elle a été diffusée vers 1930 à de nombreux exemplaires sous la forme d’une carte postale éditée et imprimée à Balan.
Dans un courrier adressé à l’abbé CHEVALIER en 1974, le chanoine VIGNERON écrivait ces commentaires :
Emplacement du graveur : Pas loin de la maison des fabriciens à la hauteur du linteau des fenêtres du premier.
Epoque de la gravure – vers le milieu du XIXème siècle.
Le mur du cimetière semble réduit en hauteur et cette montée rectiligne contredit mes (vagues) souvenirs
La baraque au sud de la tour au contraire correspond à ce que je pensais d’une entaille grossière à hauteur du toit de cette baraque. Mais je l’imaginais au début du XXème siècle. La voici bien avant : alors, elle a pu servir d’atelier couvert pour les sculpteurs de la Recevresse restaurée complètement.
La gravure n’est jamais la photo et je passe une série de petits détails dont les différences peuvent autant être des inexactitudes du graveur que des marques d’un état autre que de l’actuel.
La plus grosse surprise pour moi est le calvaire, tourné vers la Recevresse et monté à cet endroit. Je me demande si le piédestal en pierre n’est pas celui qui fut transporté en 1888 au carrefour du chemin du haut de forêt (colline de Brunehaut) car, contrairement à ce que dit Adam, seul le piédestal fut alors déplacé et une croix en fer achetée pour remplacer celle en bois qui est sur cette gravure.
Cette croix n’est pas la croix de liberté du temps de Delhotel qui était en dessous de la Recevresse, tout contre le mur du cimetière.
Bien remarqué aussi le cadran du vieil horloge et la haute fenêtre du transept alors planchée ou murée
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– Conformément à une ordonnance royale du 6 décembre 1843, les cimetières entourant les églises de village durent être déplacés en dehors de l’agglomération. A Avioth, la translation du cimetière a été amorcée vers 1850 et il faudra attendre 1862 pour qu’il soit béni par l’abbé Jacquemain. Par mesure d’économie, les pierres et les coiffes du mur entourant l’église ont été réemployées pour la construction du mur du nouveau cimetière.
Avec l’aide de l’association des Amis d’Avioth qui prend en charge la part de la commune, une partie du mur d’enceinte va être reconstruite (au sud et à l’est).
– Un dessin signé E.H. Cordier et librement inspiré de la gravure de 1830 se trouve en dernière page de l’édition du bref recueil réalisée par l’abbé Vigneron.
– Nous ne savons pas où se trouve la gravure originale. Si quelqu’un sait où elle est conservée, qu’il n’hésite pas à nous contacter
Jean CHEVALIER – juillet 2006
Depuis cette date, le mur d’enceinte a été reconstruit grâce aux Amis d’Avioth.