ci dans ce petit village, une basilique veille sur les 151 habitants.
Dès le Ier siècle de notre ère, les Astinges (Population d’origine germanique, composée de soldats mercenaires ayant reçu une terre pour y vivre avec leur famille) s’installent dans la vallée de la Chiers réputée pour sa fertilité. À l’emplacement actuel d’Avioth, se croisaient cinq voies romaines secondaires desservant, d’une part, les villages voisins et rejoignant, d’autre part, l’axe Reims-Trèves.
La première mention d’Avioth remonte à l’an 1180 mais il faut attendre le XIIIème siècle pour que l’existence d’un village soit réellement attestée.
Extrait du Plan des environs de Montmédy, par Villeneuve, 1700
En juillet 1223, Louis IV, comte de Chiny, affranchit les habitants d’Avioth suivant la . Par cet acte, les impôts sont simplifiés et les habitants, bénéficiant du statut de bourgeois, obtiennent des prérogatives administratives : ils nomment un maire et des jurés.
Avioth devient ainsi une « ville neuve ». Les foires et les marchés rythment la vie de la communauté et sont alors très fréquentés.
On estime que c’est dans ce climat de prospérité que débutent les travaux de construction de la future église dédiée à Notre Dame.
Vers les années 1250, se dresse au centre du village une petite chapelle de style roman abritant la statue miraculeuse.
Depuis son apparition, Notre-Dame attire les foules et la renommée du pèlerinage ne fait que s’accroître. Devant l’afflux de population, on décide d’agrandir la chapelle romane pour construire l’église monumentale que l’on peut encore admirer de nos jours.